Aller au contenu principal
EN SAVOIR PLUS

Glossaire

Afin d’optimiser votre utilisation de l’outil Sisfrance, nous avons regroupé dans cette page une liste des définitions des termes techniques utilisés dans ce site.

CHOC : Type de secousse.
 

  • [Blanc] : Choc Principal.
  • P - Précurseur : Secousse plus faible précédant un séisme (dit "principal"), au même lieu.
  • R - Réplique : Secousse plus faible succédant à un séisme (dit "principal"), au même lieu.
  • E - Secousse individualisée d'un essaim : (série de secousses d'importance équivalente).
  • Z - Groupe de secousses d'un essaim : (série de secousses d'importance équivalente).

La datation des séismes anciens de SisFrance s'appuie sur la chronologie du calendrier grégorien (en France, réforme de 1582) et tient compte des styles du commencement de l'année (NoOE½l, Annonciation, Pâques) usités dans diverses provinces jusqu'au 15è siècle.
Ex : Le séisme du 1er mars 1489 (calendrier julien) est repéré au 1er mars 1490 (calendrier grégorien).

De même, SisFrance établit la correspondance entre calendriers républicain et grégorien.
Ex : Le séisme du 6 pluvieuse an 7 (calendrier républicain) est daté au 25 janvier 1799 (calendrier grégorien).

ÉPICENTRE : point situé en surface du sol à la verticale du foyer.

C'est au voisinage de l'épicentre que les effets des séismes sont les plus forts. Indices de la localisation (coordonnées) de l'épicentre (longitude et latitude en degrés minutes sexagésimales) :

  • Code A (quelques km) : localisation précise dans une aire d'intensité maximale bien circonscrite par une isoséiste,
  • Code B (autour de 10 km) : localisation assez sûre dans une aire d'intensité maximale relativement bien circonscrite par une isoséiste,
  • Code C (entre 10 et 20 km) : localisation imprécise dans une aire d'intensité maximale insuffisamment délimitée par une isoséiste,
  • Code D (de quelques km à 50 km) : localisation fortement supposée dans une aire d'intensité macrosismique non limitée par une isoséiste.
  • Code E (Supérieure à 50 km) : localisation arbitraire dans une aire macrosismique affichant une grande dispersion des observations ponctuelles ; 
  • Code I : Localisation concernant seulement les séismes signalés par une seule localité, les coordonnées de l’épicentre correspondent alors aux coordonnées de la localité.

FAUX SÉISME : 
Événement rapporté par des témoignages comme un véritable tremblement de terre mais dont la nature, après vérification des sources s'apparente à un autre type de phénomène (glissement de terrain, écroulement, coup de toit minier, chute de météorite) ; dans d'autres cas, ce peut être le constat d'une erreur de datation occasionnée par un auteur de peu de foi.

SÉISME DOUTEUX : 
Événement dont les arguments sont insuffisants pour démontrer son origine tectonique : date et localisation n'ont pu être recoupées et vérifiées par différents témoignages ; dans d'autres cas, le contexte (ouragan, violente tempête) favorise l'incertitude.

HEURE : 
Dans SisFrance, l'heure d'un séisme est exprimée de plusieurs façons :

  • en Temps Universel (T.U.) quasi généralement de 1960 à nos jours, plus exceptionnellement avant,
  • en Heure Locale (H.L.) pour les autre horaires,
  • par correspondance lors d'expressions anciennes Ex : " à l'heure de vêpres " = vers 17h-18h.

Indices d'estimation de l'intensité reliée à l'observation : 

  • Code A Intensité sûre,
  • Code B Intensité assez sûre,
  • Code C Intensité incertaine.

Lorsque l'indice figure seul, non accompagné d'une valeur d'intensité, il signifie que le séisme a été ressenti dans la localité d'une manière sûre (A), assez sûre (B), incertaine (C).

INTENSITÉ ÉPICENTRALE : intensité à l'épicentre du tremblement de terre.

Elle est évaluée à l'aide d'une carte macrosismique où sont reportées toutes les intensités déterminées en différents lieux, en fonction des observations disponibles. L'intensité épicentrale permet d'exprimer l'importance d'un séisme historique. L'intensité est en général maximale à l'épicentre et décroît à mesure que l'on s'éloigne de l'épicentre. La décroissance est d'autant plus forte que le foyer du séisme est peu profond. L'analyse de toutes les intensités observées lors d'un séisme permet d'en déterminer la magnitude qui fournit une estimation de l'énergie dissipée au foyer sous forme d'ondes sismiques. Pour les séismes actuels, des corrélations statistiques peuvent être établies entre intensité et magnitude en fonction de la profondeur du foyer. Ces corrélations permettent en retour d'estimer la magnitude probable des séismes historiques.

Degrés de l'intensité épicentrale :
 
  • 4 secousse modérée, ressentie dans et hors les habitations, tremblement des objets,
  • 5 secousse forte, réveil des dormeurs, chutes d'objets, parfois légères fissures dans les plâtres,
  • 6 dommages légers, parfois fissures dans les murs, frayeur de nombreuses personnes,
  • 7 dommages prononcés, larges lézardes dans les murs de nombreuses habitations, chutes de cheminées,
  • 8 dégâts massifs, les habitations les plus vulnérables sont détruites, presque toutes subissent des dégâts importants,
  • 9 destructions de nombreuses constructions, quelquefois de bonne qualité, chutes de monuments et de colonnes,
  • 10 destruction générale des constructions, même les moins vulnérables (non parasismiques),
  • 11 catastrophe, toutes les constructions sont détruites (ponts, barrages, canalisations enterrées...).

INTENSITÉ MACROSISMIQUE : 
L'intensité macrosismique est la quantification de la puissance d'un tremblement de terre en un point particulier de la surface du sol, à partir d'une estimation statistique des effets engendrés en ce lieu, sur les personnes, les constructions et l'environnement.
Dans SisFrance, l'absence de valeur d'intensité pour une localité correspond au fait que les détails sur les effets du séisme font défaut pour le lieu. Le séisme est alors considéré comme ayant été ressenti d'une manière sûre (code A), assez sûre (code B), incertaine (code C).

L'intensité est évaluée sur une échelle macrosismique.
En France et dans la plupart des pays européens, l'intensité est exprimée dans l'échelle M.S.K. 1964 (du nom de ses auteurs : Medvedev, Sponheuer et Karnik), qui comporte 12 degrés exprimés en chiffres romains pour souligner le caractère discret des degrés de l'échelle. Pour des raisons pratiques, les chiffres arabes sont ici utilisés. Pour les séismes actuels, l'échelle préconisée est l'EMS 1998 (European Macroseismic Scale) qui est une actualisation de l'échelle MSK plus adaptée aux constructions actuelles (notamment les constructions parasismiques).
Descriptif succinct des degrés de l'échelle d'intensité M.S.K. 1964
(M.S.K. : Medvedev, Sponheuer, Karnik : auteurs de l'échelle)

0 secousse déclarée non ressentie (valeur propre à SisFrance, hors échelle MSK),
1 secousse non ressentie mais enregistrée par les instruments (valeur non utilisée),
2 secousse partiellement ressentie notamment par des personnes au repos et aux étages,
3 secousse faiblement ressentie balancement des objets suspendus,
4 secousse largement ressentie dans et hors les habitations tremblement des objets,
5 secousse forte réveil des dormeurs, chutes d'objets, parfois légères fissures dans les plâtres,
6 dommages légers parfois fissures dans les murs, frayeur de nombreuses personnes,
7 dommages prononcés larges lézardes dans les murs de nombreuses habitations, chutes de cheminées,
8 dégâts massifs les habitations les plus vulnérables sont détruites, presque toutes subissent des dégâts importants,
9 destructions de nombreuses constructions quelquefois de bonne qualité, chutes de monuments et de colonnes,
10 destruction générale des constructions même les moins vulnérables (non parasismiques),
11 catastrophe toutes les constructions sont détruites (ponts, barrages, canalisations enterrées...),
12 changement de paysage énormes crevasses dans le sol, vallées barrées, rivières déplacées.

Effet :  Phénomènes naturels associés à la secousse et observés dans la localité.
 

  • MT - Mouvements de terrain,
  • RZ - Tsunami,
  • EE - Effets hydrologiques,
  • PL - Effets lumineux,
  • ES - Effets de site.
QUALITÉ INTENSITÉ ÉPICENTRALE : intensité à l'épicentre du tremblement de terre.

Elle est évaluée à l'aide d'une carte macrosismique où sont reportées toutes les intensités déterminées en différents lieux, en fonction des observations disponibles. L'intensité épicentrale permet d'exprimer l'importance d'un séisme historique. L'intensité est en général maximale à l'épicentre et décroît à mesure que l'on s'éloigne de l'épicentre. La décroissance est d'autant plus forte que le foyer du séisme est peu profond. L'analyse de toutes les intensités observées lors d'un séisme permet d'en déterminer la magnitude qui fournit une estimation de l'énergie dissipée au foyer sous forme d'ondes sismiques. Pour les séismes actuels, des corrélations statistiques peuvent être établies entre intensité et magnitude en fonction de la profondeur du foyer. Ces corrélations permettent en retour d'estimer la magnitude probable des séismes historiques.

Indices de l'évaluation de l'intensité épicentrale :
  • Code A : Intensité épicentrale sûre, estimée d'après une distribution serrée et une valeur précise des intensités ponctuelles maximales,
  • Code B : Intensité épicentrale assez sûre, estimée d'après une distribution moins serrée et une valeur précise des intensités ponctuelles maximales,
  • Code C : Intensité épicentrale incertaine, estimée d'après une distribution éparse et une valeur imprécise des intensités ponctuelles.
  • Code K : Intensité épicentrale assez sûre, issue d'un calcul fondé sur une loi d'atténuation (Sponheuer).
  • Code E : Intensité épicentrale arbitraire ;
  • Code I : Intensité épicentrale issue d'une seule donnée ponctuelle. 

SisFrance est subordonnée à une documentation détaillant par l'écrit les effets des séismes historiques. Pour justifier de la sismicité en France métropolitaine et sur ses abords, si SisFrance met à disposition la bibliographie descriptive des événements selon un état des connaissances annuellement mis à jour, ce site propose aussi avec l'accord de la Direction des Archives de France un certain nombre de documents numérisés accessibles en visualisation et soumis à des droits de reproduction.

INFORMATION SUR LA TRANSCRIPTION : 

La transcription des documents proposée par SisFrance souhaite répondre à un double objectif

  • rendre intelligible les propos de documents dont la calligraphie ne se prête pas à une lecture aisée,
  • diffuser le contenu de sources documentaires pour lesquelles l'original n'a pu être reproduit.